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Abîme ; et autres contes inédits / Jean Meckert
Titre : Abîme ; et autres contes inédits Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Meckert, Auteur Editeur : [Nantes] : Joseph K. Année de publication : 2012 Collection : Métamorphoses Importance : 54 p. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-910686-63-5 Prix : 7,60 € Résumé : Ça ne vient jamais d'un coup la débine. Sans ça on pourrait se battre, on connaîtrait les prises par cœur, on apprendrait les parades dans des petits manuels à vingt ronds. Non, ce qu'il y a de terrible, c'est que insidieux, ça vient petit à petit, en douce, comme une vache de tuberculose, on se croit encore bien portant, on crâne et puis on tombe en pourriture. Là, c'est pas le poumon, la vessie ou le pancréas qui est atteint, c'est le moral et tout le reste par contrecoup.
Je ne saurais pas dire exactement comment cela a commencé, ça date probablement de bien loin, il y a fort longtemps qu'on m'a privé de la plus élémentaire confiance en moi. Sur les bancs de l'orphelinat d'abord, avec cette odieuse morale qui faisait de moi un petit saint dont tout le monde profitait. En apprentissage ensuite, puis dans de vastes bureaux de comptabilité, au régiment, partout à se faire engueuler, amoindrir par des types dont je n'osais plus croire qu'ils ne me valaient pas.
Cette chambre pouilleuse, c'est devenu rapidement pour moi autre chose qu'un abri, c'était mon dernier retranchement, mon refuge contre le monde qui voulait me bouffer.Abîme ; et autres contes inédits [texte imprimé] / Jean Meckert, Auteur . - [Nantes] : Joseph K., 2012 . - 54 p. ; 19 cm. - (Métamorphoses) .
ISBN : 978-2-910686-63-5 : 7,60 €
Résumé : Ça ne vient jamais d'un coup la débine. Sans ça on pourrait se battre, on connaîtrait les prises par cœur, on apprendrait les parades dans des petits manuels à vingt ronds. Non, ce qu'il y a de terrible, c'est que insidieux, ça vient petit à petit, en douce, comme une vache de tuberculose, on se croit encore bien portant, on crâne et puis on tombe en pourriture. Là, c'est pas le poumon, la vessie ou le pancréas qui est atteint, c'est le moral et tout le reste par contrecoup.
Je ne saurais pas dire exactement comment cela a commencé, ça date probablement de bien loin, il y a fort longtemps qu'on m'a privé de la plus élémentaire confiance en moi. Sur les bancs de l'orphelinat d'abord, avec cette odieuse morale qui faisait de moi un petit saint dont tout le monde profitait. En apprentissage ensuite, puis dans de vastes bureaux de comptabilité, au régiment, partout à se faire engueuler, amoindrir par des types dont je n'osais plus croire qu'ils ne me valaient pas.
Cette chambre pouilleuse, c'est devenu rapidement pour moi autre chose qu'un abri, c'était mon dernier retranchement, mon refuge contre le monde qui voulait me bouffer.Exemplaires
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